13. II 12 Je commence à écrire la conférence qui doit précéder les lectures de textes par Löwy. C’est déjà dimanche 18. Je ne vais plus avoir beaucoup de temps pour me préparer et suis en train de répéter pour un récitatif, comme à l’opéra. Et cela seulement parce que depuis plusieurs jours une agitation ininterrompue me tourmente et qu’avant de vraiment commencer je veux, plus ou moins en retrait, jeter pour moi quelques mots sur le papier afin de ne me présenter devant le public que lorsque je serai déjà un peu mis en marche. Le froid et le chaud alternent en moi selon le mot qui change à l’intérieur de la phrase, je rêve d’élan et de chute mélodiques, je lis des phrases de Goethe comme si je suivais l’écoulement des intonations de tout mon corps.