avec Seidel 1783 5-7 II « Un jour on sonna au milieu de la nuit et quand j’entre dans sa chambre, il a poussé son lit métallique à roulettes jusqu’à la fenêtre à l’autre bout de la chambre et il est en train d’observer le ciel. « Tu n’as rien vu dans le ciel ? » me demanda-t-il et quand je répondis par non « eh bien va donc chez la sentinelle et demande-lui si elle n’a rien vu. » J’y allai ; mais la sentinelle n’avait rien vu, ce que je signalai à mon maître qui était toujours étendu en train d’observer le ciel fixement. Ecoute me dit-il « nous sommes à un moment important : soit il y a un tremblement de terre en ce moment même soit il va y en avoir un. » Et alors je dus m’asseoir à côté de lui sur le lit et il me montra à partir de quels signes il était arrivé à cette conclusion. » (tremblement de terre de Messine)
Il s’agit encore de Goethe, ici du naturaliste. Nous respectons le mélange présent/passé au début du texte. Une série de séismes avaient eu lieu en Calabre entre le 5 février et le 28 mars 1783. « Un tsunami frappe la côte des deux côtés du détroit de Messine en détruisant les murs du port de Messine. » (source Wikipedia)