Est-ce que nous étions fous ? Nous courions en pleine nuit à travers le parc et brandissions des branches.
Archives de l’auteur : Laurent Margantin
Journal de Kafka (VIII,49)
Quelle misère !
Journal de Kafka (VIII,48)
Fouetter copieusement le cheval ! Lui enfoncer lentement les éperons, puis les retirer d’un coup mais à présent les faire entrer dans la chair en usant de toute sa force.
Journal de Kafka (VIII,47)
Quel homme misérable je suis !
Journal de Kafka (VIII,46)
C’était le jour de la rentrée des classes, le soir venait. Les professeurs du lycée étaient encore assis dans la salle de réunion, étudiaient les listes d’élèves, s’occupaient des nouveaux manuels, se racontaient le voyage qu’ils avaient fait pendant les vacances.
Journal de Kafka (VIII,45)
Dans notre classe, la cinquième du lycée Amalia, il y avait un garçon qui s’appelait Friedrich Guß que nous détestions tous violemment. Le matin, quand nous arrivions dans la classe et que nous le voyions à sa place près du poêle, nous avions du mal à comprendre qu’il ait pu trouver la force de revenirLire la suite « Journal de Kafka (VIII,45) »
Journal de Kafka (VIII,44)
Liste de tout ce qui parle pour ou contre mon mariage : 1) Incapacité à supporter la vie seul, qui n’est pas cependant une incapacité à vivre, bien au contraire, il est même improbable que je m’entende à vivre avec quelqu’un, mais je suis incapable de supporter l’assaut de ma propre vie, les exigences de maLire la suite « Journal de Kafka (VIII,44) »
Journal de Kafka (VIII,43)
Ce treuil au-dedans. Une petite dent avance, cachée quelque part, on le sait à peine au premier instant, et déjà tout l’appareil est en mouvement. Soumis à une puissance inconcevable, comme la montre semble soumise au temps, ça craque çà et là, et, l’une après l’autre, toutes les chaînes descendent en cliquetant la distance quiLire la suite « Journal de Kafka (VIII,43) »
Journal de Kafka (VIII,42)
21. VIII 13 Méthode particulière de pensée. Pénétrée par le sentiment. Tout se sent comme idée même dans ce qui est le plus indéterminé (Dostojewski)
Journal de Kafka (VIII,41)
Une corde autour du cou, être tiré à travers la fenêtre du rez-de-chaussée et sans ménagement comme par quelqu’un qui ne fait pas attention à ce qu’il fait, être arraché sanglant et déchiqueté à travers tous les plafonds, meubles, murs et greniers jusqu’en haut sur le toit où apparaît le nœud coulant qui n’a perduLire la suite « Journal de Kafka (VIII,41) »