21.VI L’angoisse que je supporte sur tous les plans. La consultation chez le médecin, comment il gagne aussitôt du terrain contre moi, comment je me vide littéralement et lui méprisé sans être réfuté tient en moi ses discours creux.
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Journal de Kafka (VIII,11)
4. En permanence l’image d’un large couteau de charcutier qui, à toute vitesse et avec une régularité mécanique, pénètre en moi par le côté et découpe de très fines tranches qui s’envolent presque enroulées étant donné la vitesse d’exécution.
Journal de Kafka (VIII,6)
Rencontré hier la Bailly. Son calme, son sentiment de satisfaction, son naturel et sa clarté, malgré le fait que ces deux dernières années son passage à la condition de vieille femme se soit accompli, que son embonpoint déjà fâcheux aura bientôt atteint les limites de l’obésité stérile, que sa démarche est devenue une façon deLire la suite « Journal de Kafka (VIII,6) »
Journal de Kafka (VII,75)
1er août Accompagné K. à la gare. Au bureau les membres de la famille partout autour. Envie d’aller chez Valli. Il s’agit de Karl Hermann, son beau-frère, mobilisé. Suite à la mobilisation de son mari Josef Pollak, Valli, la sœur de Kafka, était partie vivre chez ses beaux-parents à Böhmisch-Brod.
Journal de Kafka (VII,18)
Je n’oublierai pas F. ici, donc je ne l’épouserai pas Est-ce tout à fait sûr ? Oui, je puis en juger, j’ai 31 ans, connais F. depuis presque deux ans, dois donc déjà avoir une vue d’ensemble. Mais en plus de cela, mon mode de vie ici est tel que je ne peux pas oublier, mêmeLire la suite « Journal de Kafka (VII,18) »
Journal de Kafka (VII,9)
8 III 14 Si F. éprouve autant de répugnance pour moi que moi-même, alors un mariage est impossible. Un prince peut épouser la Belle au bois dormant et encore pire, mais la Belle au bois dormant ne peut pas être un prince. Passage supprimé par Max Brod, et donc absent de la traduction du JournalLire la suite « Journal de Kafka (VII,9) »
Journal de Kafka (VII,5)
Comme chaque soir, je rentrais chez moi après la fermeture du bureau, quand, à toutes les fenêtres de l’appartement Gezmer, où on aurait dit qu’on m’avait guetté, on me fit de grands signes de la main pour que je monte.
Journal de Kafka (VI,62)
23 Cette histoire « le Verdict », je l’ai écrite d’une traite dans la nuit du 22 au 23 de 10 heures du soir à 6 heures du matin. C’est à peine si j’ai pu retirer de sous le bureau mes jambes ankylosées d’être resté si longtemps assis. La terrible fatigue et la joie, comment l’histoire seLire la suite « Journal de Kafka (VI,62) »
Journal de Kafka (VI, 61)
C’était un dimanche matin, par le plus beau des printemps. Georg Bendemann, un jeune négociant, était assis dans sa chambre, au premier étage de l’une de ces maisons basses simplement construites dont la longue rangée s’étendait au bord du fleuve et que pratiquement rien, sinon leur coloris et leur hauteur, permettait de distinguer les unesLire la suite « Journal de Kafka (VI, 61) »
Journal de Kafka (VI,10)
Peur d’être seul le dimanche et lundi de Pentecôte avec pour motif incroyable que les parents partent à Franzensbad. Franzensbad, Františkovy Lázně en tchèque, station thermale située à 150 kilomètres à l’ouest de Prague.